Zoom sur la pressothérapie

Zoom sur la pressothérapie

Zoom sur la pressothérapie

Interview de James Gipson – Kinésithérapeute libéral à Nancy, enseignant en kinésithérapie vasculaire et lymphologie.


Utilisez-vous la pressothérapie ?

La pressothérapie fait partie depuis de nombreuses années de mon arsenal thérapeutique pour la prise en charge de plusieurs pathologies rencontrées dans notre pratique quotidienne. C’est un excellent complément au drainage manuel, mais elle peut également être utilisée seule.

Pour quelles indications y avez-vous recours ?

Le printemps est là et avec lui, les premières chaleurs qui majorent certains symptômes vasculaires.
Jambes lourdes et œdèmes vasculaires :
la pressothérapie dynamise la circulation, permet de drainer les œdèmes et de soulager rapidement les symptômes. C’est également à cette période que nos patients, plein d’enthousiasme, prennent de bonnes résolutions : amincissement, sport ou opération.
Amincissement :
avec son action drainante sur les liquides interstitiels et le bien-être procuré par la séance, la pressothérapie aide à respecter un régime alimentaire sur la durée.
Sport :
la pressothérapie, utilisée en préparation ou récupération, participe à l’amélioration des performances.

Opération :
nous savons tous qu’une opération génère des œdèmes, qui peuvent se résorber plus rapidement grâce à la pressothérapie.

Enfin, n’oublions pas que tout au long de l’année, nous devons apporter soulagement et meilleure qualité de vie à nos patients. La pressothérapie est un outil particulièrement efficace dans la prise en charge des lymphœdèmes, notamment ceux liés au cancer du sein.

Finalement l’éventail d’utilisation est très large ?

Oui, c’est un traitement à inclure dans nos actes sous prescription médicale pour les pathologies prises en charge par la sécurité sociale, mais aussi à proposer hors nomenclature pour certaines des indications que je viens d’évoquer.

Quel matériel préconisez-vous ?

Tout kiné devrait posséder un appareil de pressothérapie dans son cabinet. C’est assez facile d’utilisation, mais une formation en compression médicale est préférable en amont.
Il faut également bien choisir son matériel : privilégier un dispositif enregistré et validé pour éviter les risques médico-légaux, particulièrement performant et résistant pour une utilisation intensive.
Et si possible de fabrication française !