Deux innovations en Vacuothérapie !

TV12 et TV6K, nouveaux dispositifs de la gamme Vacuothérapie

Depuis plus de 40 ans, Eureduc innove pour le plus grand bénéfice des patients. Sa gamme de Vacuothérapie s’est élargie de deux nouveaux produits cette année : un dispositif polyvalent et un dispositif simplifié dédié notamment au traitement des cicatrices.
Partie intégrante de l’arsenal thérapeutique en kinésithérapie plastique, la Vacuothérapie – ou dépressomassage – est une technique de massage qui associe massage manuel et dépression mécanique.
Yves Vignancour nous présente ses innovations.

Pourquoi deux nouveaux dispositifs dans votre gamme Vacuothérapie ?

YV : Nous souhaitions refondre et ‘rajeunir’ notre gamme de dépressomassage avec de nouveaux composants, car les anciens – comme les pompes, écrans et cartes électroniques – étaient en cours d’obsolescence. Réduire la consommation et renforcer la sécurité électrique faisaient également partie de notre cahier des charges R&D.

A quels besoins spécifiques répondent ces nouveaux appareils de Vacuothérapie ?

YV : Le TV12 remplace le TV10, notre référence historique en matière de Vacuothérapie. Il offre les mêmes performances et fonctionnalités, dans un coffret allégé et modernisé, avec un meilleur contrôle des temps d’aspiration. C’est un produit haut de gamme et polyvalent, utilisable en mode continu, pulsatile ou alternatif, qui répond à toutes les indications du dépressomassage. De plus, il est alimenté en 24 Volts afin de renforcer la sécurité électrique.

Le TV6K, son ‘petit frère’, offre la même performance en termes de dépression mais fonctionne uniquement en mode continu, avec un pilotage manuel par un large bouton pour davantage de finesse. Il est idéal comme premier investissement ou pour une utilisation exclusive en traitement des cicatrices. Nous avons en effet noté, dans nos échanges réguliers avec les kinésithérapeutes, une vraie demande pour un dispositif simple et abordable, mais plus sérieux que l’Aspivenin, encore trop souvent utilisé ! C’est pourquoi nous avons travaillé sur la conception d’un appareil de de petit taille, léger, maniable et 35% moins onéreux grâce à un contrôle drastique des coûts.

Quels challenges avez-vous relevés en phase de Recherche et Développement ?

YV : Au niveau technique, nous devions obtenir, malgré le passage en 24 Volts, une performance supérieure ou égale à la gamme actuelle en termes de puissance et de stabilité de la dépression ainsi que de robustesse du dispositif. Il a fallu toute la créativité de notre atelier pour y parvenir !

Comme nous nous étions lancés dans l’aventure en plein Covid, nous avons peiné pour sourcer les composants. Non seulement les délais d’approvisionnement étaient allongés, mais certaines pièces devenaient introuvables ! Nous avons donc dû les fabriquer à façon.

Le coût de revient reste toujours une préoccupation. Il est difficile à maitriser dans le contexte actuel où les prix s’affolent, en particulier sur les composants électroniques.

Et au niveau des validations et certifications ?

Le maintien des certifications ISO13485 et CE Médical a constitué notre plus grosse difficulté en termes de coût et de temps passé : de nouveaux tests de laboratoires pour sécurité électrique et électromagnétique ont été nécessaires. Quant à la validation clinique, elle a eu lieu en pleine période COVID.

Nous sommes donc heureux que notre persévérance ait été récompensée : nos deux nouveaux dispositifs sont certifiés et validés cliniquement par plusieurs centres spécialisés !

Nous n’allons pas nous arrêter là : nous travaillons d’ores et déjà sur le développement d’une nouvelle carte électronique, enrichie de nouvelles fonctionnalités, qui équipera un dispositif haut de gamme et personnalisable dont la sortie est prévue en 2024.